L'arrivée d'un Templier.

La journée, belle et clair, était avancée lorsqu'un homme vêtu simplement s'arrêta devant les porte de Tradiria. La citadelle resplendissait sous l'azur profond. Druss Corléone leva la tête vers les cieux et ferma les yeux. Cela devenait une habitude chez lui. Il aimait prendre le temps de regrouper son énergie et d'atténuer la tension qu'il était amenée à subir... Il entendait le bourdonnement de la vie de la capitale paladine devant lui ainsi que le clapotis de la rivière Ospirith dans son dos.
Il paraissait être le centre de ces deux univers, l'union entre la nature et l'homme.

Un brusque mouvement de tête et ces pensées volèrent au loin. Il n'était pas question de délirer dans un moment pareil... Inspirant un grand coup, il passa les imposantes porte de la citadelle et se retrouva dans la ville. Partout des gens allaient et venaient, vaquant à leurs occupations. Les maisons étaient nombreuses, plus que ne se rappelait l'humain. En effet, sa mère l'avait déjà amené là étant petit, mais ses souvenirs étaient flous, confus...

Ne se dégonflant pas, Druss marcha droit vers le château. Il passa devant deux imposantes statues représentant des personnages qu'il ne connaissait et monta les marches quatre à quatre. Il se présenta devant les gardes qui le toisèrent de bas en haut. Vêtu d'un pantalon rouge en coton des plus simples ainsi que d'une chemise bouffante trois fois trop grande, le petit blond aux allures d'enfant ne ressemblait pas grand chose... Cependant une lueur de sûreté et de détermination brûlait au fond de ses yeux bleus.

« S'il vous plaît messire, laissez moi entrer, clama Druss. Je dois demander instance au Roi... »

Les gardes se gaussèrent et l'un d'eux répondit.

« Il n'a pas que ça à faire, petit. Retourne plutôt téter les miches de ta mère, tu as encore besoin de lait pour grandir un peu. »

Passant outre l'affront, le dernier des Corléone, posa une main sur la porte en bois. Ce fut sa première erreur. Sans rien voir venir, le garde l'envoya valser dans les marches d'une simple secousse. Druss était encore jeune et ni sa force, ni sa constitution ne pouvaient lui permettre de lutter contre un homme fait, entraîné à se battre et, qui plus est, à défendre une position.

Se massant douloureusement l'arrière du crâne, assis aux pieds des escaliers, il chercha du regard une aide quelconque ou un moyen de rentrer dans le château afin de prendre audience auprès du roi...

Une boule de feu atteignit le garde, sans qu’il ne s’aperçoive d’où venait l’attaque. Une seconde fendait l’air tandis que plus rapide qu’il en avait l’air, le second garde se jeta à terre. Un moment de flottement suivit ce qui venait de se passer, Wayard s’adressa aux deux gardes, dont le deuxième se releva déjà, les yeux remplit de haine à l’encontre du mage.

"Soldats, vous vous dîtes Paladins, mais je ne vois que deux mercenaires en vous. Servez-vous notre Roi, ou bien les intérêts de nos ennemis. Tout Paladins, a le droit de se présenter devant le roi, pour lui soumettre des idées ou améliorations à notre cadre de vie. "

Wayard s’approcha de l’homme à terre, l’aida à se releva et prit soin de demander s’il allait bien. Il dévisagea l’individu en question et s’interrogea à son sujet. Il avait l’impression de l’avoir déjà connu. Bien sûr il y avait longtemps, avant son apprentissage, mais Wayard pensa qu’ils avaient été ensemble à la petite école.

"Druss c’est toi, vieille canaille, mais que fait tu ici, je n’arrive pas à croire que tu es encore à Tradiria. Alors raconte moi, ce qu’il s’est passé pour toi, depuis toutes ces années ?"

Corléone fut abasourdi par la scène qui se déroula sous ses yeux. Fervent croyant, il pensa dans un premier temps que le bras vengeur d'Iridius s'était abattu sur les deux gardes, que sa miséricorde avait envoyé deux boules de feu pour châtier les mécréants. Un sourire apparut sur les lèvres du blondinet. Il n'était pas content ou heureux de voir un tel châtiment, il était simplement satisfait de voir ces hommes punis, voir que la justice divine s'exerçait en ce bas monde...

Mais non. Une voix raisonna et réprimanda les deux hommes. Encore quelque peu dans les vapes, Corléone toisa le mage qui venait de le relever. A son ton familier, Druss conclut qu'ils se connaissaient, mais ne s'étant pas présenté, l'identité de son interlocuteur restait un mystère.

Trop d'eau avait coulé sous les ponts pour que le templier reconnaisse son vieil ami. Son ton était donc froid, sec, méfiant.

"Bien le bonjour, messire. Je vous remercie d'avoir puni ces deux âmes insensibles, fit-il en s'inclinant. Elles ne méritaient peut être pas de telles boules de feu, mais cela ne leur fera pas de mal. Ensuite, votre visage me dit quelque chose, mais je vous avoues que je ne vous reconnais point."

Il épousseta ses vêtements et reprit.

"Qui êtes vous ? La moindre des choses est de se présenter afin d'éviter une situation aussi embarrassante que celle-ci."

Il ponctua sa phrase par un sourire un peu plus chaleureux. Druss Corléone avait été élevé de façon à conserver ses bonnes manières n'importe quand, n'importe où et dans n'importe qu'elle situation. Cependant, celle-ci ne manquait pas de piquant : il ne reconnaissait pas un ami de vieille date... Un affront pour quiconque...

J'étais assis sur une caisse près de la banque.
Je vérifiais dans ma bourse si ce vieux banquiers ne m'avaient pas pris quelques stells derrière mon dos.
Quand tout-à-coup j'entendis le vacarme qui provenait de la grande porte.
Je décidais d'aller y jeter un coup d'oeil même si il est vrai que je ne m'intéressais plus vraiment à la vie tradirienne depuis un bout de temps. Cependant, ma curiosité m'emmenait vers l'entrée de la grande cité paladine.
Je trouva alors deux paladins tenir la conversation.
Lorsque que je vis deux gardes à terre. Un des deux avait le visage brûlé. Les deux étaient toujours inconscient...
C'est alors que je m'approcha de ces deux personnes dont les visages ne me semblait familier.

"On se demanderait presque qui est le responsable de tout ceci !
Que s'est-il passé ici ?"

J'eus un moment de réflexion ...

"Vous ne semblez pas être des espions d'un quelconque seigneur noir."

Je me tournais à présent vers celui qui avait fait acte de magie...

"Vous... Il me semble que je vous ai déjà vu... Peut-être au coin d'une ruelle.
Pourriez-vous m'expliquer la raison pour laquelle vous avez mis à terre ces gardes ?
Et qui est votre ami ?"

La déception pu se voir sur le visage de Wayard. C’est vrai qu’il avait changé en quelques années : il avait pris trente centimètres, récolté quelques cicatrices ici et là, son visage avait murit. Naturellement il avait pris quelques kilos et sa voix avait mué, c’était peut-être difficile à le reconnaître.

"Alors mon vieux Druss, tu ne te rappelles pas des 400 coups que nous avons faits ensemble ? La vieille grand-mère qu’on faisait tourner en bourrique en mettant devant chez elle, de la merde de Dalicéros. Et quand on se promenait dans les champs de blés, on le coupait pour former des dessins incompris de tous encore aujourd’hui. A l’école aussi, le professeur devenait fou à cause de nous. Mais le meilleur tour que l’on a réussi c’était le soir de la grande fête en l’honneur d’une victoire contre les rebelles. On s’était faufiler dans la cave de la Taverne et on avait sifflé trois tonneaux de bières."

Après ce flot de souvenirs qui remontait à la surface, une joie indescriptible illuminait le visage du mage. Il attendait une réaction de son ami, pour savoir si les damnées ne lui avaient pas sucé le sang de son cerveau.

"Sunblade arriva à ce moment et posa tout un tas de question aux deux hommes.
Majesté, pour ma part, je suis le nouvel élève de Gabriel. Je suis venu donner une petite leçon à ses deux gardes qui ont empêché mon ancien camarade de classe, de présenté sa loyauté à notre Roi. Ses deux gardes n’avaient aucune raison pour interdire l’entré à cet heure de la journée à un Paladin."

"Je vous prie... le nom de Sunblade suffira et puis la simple prononciation du mot 'majesté' ne m'a pas été formulé depuis des temps reculés.
Avez-vous une idée de ce qui pousait ces deux gardes à ne pas accepter l'entrée de cette personne ?"

Je désignai la deuxième personne.

"Mais bon, si vous dîtes qu'ils n'avaient aucune raison... c'est que leur force équivalait leur ignorance...
Aujourd'hui, on recrute tout et n'importe qui.
Ne vous inquiétez pas, je ne vise pas notre bon roi."

Je me retournais vers l'autre paladin.

"Et vous ? D'où venez-vous ?
Quel maléfice ou quel espoir vous a mené jusqu'aux portes de Tradiria ?
Il est vrai que je suis assez direct avec vous, mais sachez qu'il y a fort longtemps je gouvernais encore cette région. Des milliers de litres d'eau se sont écoulés depuis sous ce pont, cependant je pense avoir le droit de savoir qui vous êtes et pour quelle raison vous êtes venus jusqu'ici ?"

Au fur et à mesure que le mage faisait remonter à la surface ces souvenirs, les yeux de Druss s'agrandissaient. Il ne pouvait en croire ses oreilles... Wayard ! Cela faisait une éternité qu'ils ne s'étaient pas vus !

« Incroyable, renversant, impensable, inimaginable... »

Les mots s'entrechoquaient dans l'esprit du templier. Il en était littéralement bouche bée...
De plus, à l'évocation de sa majesté, Druss n'en pouvait plus. Quelle coïncidence ! Le Roi et un ami d'enfance réunis au même endroit, au même moment...

Écoutant d'une oreille ce que disait Sunblade, le templier s'avança vers Wayard les bras ouverts et le serra contre lui quelques secondes.

« Bien sur que je me souviens de toi vieille branche, s'exclama le jeune homme. Le nombre de fois où ma mère m'a réprimandé à cause de nos blagues ! Je pense que j'ai passé autant d'heures puni à genoux sur une branche qu'a m'entrainer ces trois dernières années... Mais on se racontera ça une autre fois, une affaire urgente m'appelle.. J'ai tellement de choses à te raconter. Ma vie ne cesse de prendre des chemins différents ces derniers temps. »

Druss Corléone fit un clin d'oeil pour ponctuer sa phrase. Après cette effusion de sentiments, il reprit son sérieux et sa constance pour faire face à Sunblade. Apparemment il avait régné sur la Tradirie mais cela n'était plus le cas.
Tout de même impressionné, le templier n'en menait pas large... Il mit une main sur son coeur et s'inclina. C'était son salut et sa marque de respect envers son interlocuteur.

« Messire. Je me nomme Druss Corléone, descendant d'une longue lignée de templier. Au service d'Iridius, je suis venu ici pour défendre le temple. Emen Dul, le grand prêtre, me prendra bientôt sous son aile afin de parfaire mon enseignement. »

Il marqua une pause et regarda le ciel, comme pour demander à Iridius de lui prêter de sa force afin de poursuivre son récit et ne pas dire d'énormités. Il inspira et continua.

« Je voulais prendre audience auprès du Roi afin de lui prêter allégeance. C'est la moindre des choses que je puisse faire. J'ai donné ma vie à Iridius... »

Il serra le poing tout en le brandissant.

« … Mais mon épée sera pour notre bon Roi ! »

Une étincelle brûlait au fond des yeux bleus du paladin. On pouvait y lire une détermination sans failles.

Autant de marques de respect me toucha de la part de ces deux paladins.
De plus, la prononciation du mot "templier" semblait avoir agit sur mon esprit...

"Et bien mon cher Corléone, je souhaite la bienvenue dans notre grande cité !
Essaies quand même de moins attirer l'attention sur toi même si il est vrai que tu étais en ton bon droit de pénétrer en ces lieux...
Tu as dit que tu étais un templier ?
De mon temps, nous avions une faction appelé "L'Inquisition". Les temps ont bien changé depuis la mort de ce roi fou nommé Zelgadis que nous combatâmes avec acharnement. Finalement, je repris mon trône et puis les jours s'écoulèrent où Tradiria connut d'autres rois."

Je me perdais dans les souvenirs qui avaient jailli tout-à-coup de ma tête.

"Tout ceci pour dire qu'il faut toujours rester soi-même et ne pas forcément être le pion d'un autre. L'ignorance ne doit pas obscurcir les âmes d'Iridius.
Mais ne t'inquiètes pas, notre roi actuel, Agendorf, est un bon roi. Je pense qu'il fait ce qui est bon pour son peuple.
Enfin bon, si tu veux une audience auprès du Roi, je te suggère d'aller demander dans la salle des gardes, ou bien... peut-être pourrais-tu aller directement dans la salle du trône ? J'espère que les gardes ne te poseront plus de soucis en tout cas."

Je m'approcha de Corléone et lui fit une tape sur l'épaule.

"Si tu as besoin de quoi que ce soit ici, n'hésites pas à m'en faire part."

Je me retournai vers l'élève de Gabriel.

"Je pense que vous êtes l'homme de la situation pour faire visiter la ville à notre ami. Je pense qu'il a encore beaucoup de chose à apprendre de Tradiria. Peut-être pouvez-vous l'emmener en direction de la salle du trône ?
Bon, je me retourne vaquer à mes occupations.
Sur ce, je vous salut !"

Je me retirai pour aller en direction de la grande tour...
Je m'arrêtai une dernière fois et me retournai vers les deux paladins.

"Au fait... Que la flamme d'Iridius brûle à jamais dans vos yeux !"

Je m'éclipsai alors derrière les grandes portes...

La nervosité quitta les deux amis au départ du souverain, qui leur fit un grand honneur à s’adresser à deux simples paladins. Revoir son ami, après si longtemps remplissait de joie Wayard, qui n’allait pas devoir affronter seul le retour à la ville et de faire face à son devoir sans un soutien qui tombait à point nommé.

"Je suis enchanté de te revoir, je dois bien te dire que je m’ennuie depuis que je suis revenu au pays, ca fait quelques mois que je suis revenus à la source, et depuis je travaille pour un peu d’argent à la Taverne. Alors raconte moi, tu as fait quoi depuis toutes ces années ? Pourquoi es tu revenu et pourquoi cherche tu à voir le Roi ? Pourquoi as tu …"

Wayard ne put s’empêcher des dizaines de questions à son ami, sa soif de prendre des nouvelles de son compère était plus forte que la politesse, qu’il aurait du avoir en la circonstance.

"Ha je suis désolé, excuse moi, je suis impoli, tu veux allez voir le roi tout de suite, ou bien allez faire un tour dans la taverne, pour se reposer ? Je ne travaille que dans trois heures, d’ici là je n’ai rien à faire d’important. Je vais rester avec toi, si ca te dérange, je crois que tu as tellement de chose à me dire."

Corléone salua l'ancien monarque en s'inclinant respectueusement. Si tous les paladins pouvaient être aussi aimable que lui, il y aurait moins de problèmes dans Tradiria. Druss reporta son regard sur les deux gardes qui étaient postés devant la porte de la salle du trône. L'un d'eux semblait plutôt énervé tandis que l'autre souriait en voyant les dégâts faits sur l'armure de son compagnon.

Le flot de questions de Wayard tira un sourire au templier.

"Et bien, et bien... Toujours aussi impatient mon ami, et toujours aussi peu à l'écoute !"

L'humain ne put s'empêcher de s'esclaffer en voyant la tête du mage.

"En effet, je viens de dire à Messire Sunblade que je demande audience auprès du Roi afin de lui prêter allégeance. Ralala, ton maître doit s'arracher les cheveux avec toi !"

Un large sourire barra le visage du jeune homme. La complicité entre les deux paladins était en train de revenir, lentement, mais sûrement.

"Sinon oui, je dois aller voir le Roi tout de suite. Je n'ai pas pour habitude de laisser traîner les choses. Mais tu peux m'accompagner si tu veux, je n'y voit aucun inconvénient."

Druss monta donc les marches et passa devant les gardes. Il ne fit même pas attention à eux et à leurs mauvais regards. Le templier n'en avait que faire. Il ne se sentait pas supérieur ni animé par un esprit de revanche ou de vengeance.
Il poussa lentement les portes en bois du palais. Prenant une grande inspiration, il entra dans le bâtiment sans un regard en arrière. Sa décision était prise, il allait mettre son épée (ou plutôt future épée) au service de Sa Majesté.

Alors qu'il était en train de réparer son arme, dans la petite forge qu'il avait fait installer dans les sous-sols du palais, Agendorf entendis des pas précipité descendre les marche de l'escalier, vider les flaques d'eau stagnante sous le choc de la course ainsi qu'une voix angoissée "Sir, Sir ou êtes vous ?"
Levant les yeux au plafond, Agendorf se leva et se positionnant dans le montant de la porte, il posa son épée sur l'épaule "Ici pourquois ? La ville brûle ?" il avait dis cela sur un ton humoristique mais il espèrait que ce serait autre chose.

- A vous voila Sir, deux jeune personnes on attaqué les gardes posté vers les portes du chateau, et après un moment de répis un des deux à pénétré dans le Palais, personne ne sait ce qu'il veut, mais surement pas quelque chose de bon pour vous, je vous en prie restez sur vos garde, et attendez que la garde fasse son travaille car c'est ...
- Hey stop, tu sait très bien que tous le monde peut venir parler avec moi, bien que je préfère être avertit à l'avance, donc tu vas remonter immédiatement trouver cet inconnu et le faire patienter pour que je monte dans la salle du trône et me donner un coup sur le visage.
-Euh bien Sir, mais vous êtes sur que vous ne voulez pas que la garde emmène ce malpropre au cachot, vous serie plus en sécuritez avec une grille entre vous, car c'est...
- Heho c'est moi qui donne les ordres ici, si il aurait voulut mettre la ville à feu et à sang, il n'aurait pas juste attaquer les gardes devant la porte du palais, et rentrer comme cela, fais ce que je te dis et file.

Partant tout déçu le paladin monta les escaliers quatre par quatre pour trouver rapidement ce nouveau venu. Se tournant Agendorf regarda le petit établis de forgeron et semblait plus parler pour ne rien dire : "Toi, tu m'attends là, je n'en aurait pour pas long"
Puis il partit par le même escalier, jetant un coup d'un coté et de l'autre il traversa rapidement les couloire pour arriver à la petite salle d'eau proche du trône, il se sentait poisseux et la figure sale, l'eau sombre qui tombait dans l'evier. Un peu d'eau fraîche ne lui faisait pas de mal.
Ouvrant la porte il arriva droit sur le trône, et s'époussièrant quelque peu il alla s'asseoire en attendant l'arrivée de cette étrange inconnu.

Wayard suivi son ami en montant les marches derrière lui, en pénétrant dans le palais une sensation de fraicheur envahit son corps. En déambulant dans les couloirs les deux hommes continuait a discuté passionnément. En poussant la porte de la salle royale, Wayard s’introduisit en premier dans la pièce. Le roi était assis sur son trône, tranquille comme si cela faisait plusieurs années qu'il gouvernait le pays.

"Monseigneur, je viens à vous pour vous présenter un ancien camarade que je viens de croiser au porte du palais. Il à demandé à vous voir dés son arrivé, je vous prierai d'écouter sa requête. Je vous laisse seul pour ne pas vous gêner. "

En partant de la pièce, Wayard prononça quelques paroles à l'oreille de Corleone.

"Je t’attends dans le vestibule, prends ton temps et n'ai pas peur de lui, courage mon ami."

La porte s'ouvrit lentemnet et ce fut Wayard qui apparut, m'ouais pas une grande menace pour sa personne et le peuple paladin pour le moment mais que voulait-il ? Ainsi une de ses vieille connaissance était arrivé et souhait lui aussi faire partie de l'ordre Paladin, souriant il regarda Waard qui attendait que son ami arrive :

"Merci Wayard, tes amis sont mes amis, qu'il n'aille pas peur de se montrer je ne vais pas le manger."

Regardant la porte ouverte il attendait de voir la silouhette de l'inconnu arriver.

D'un pas mal assuré, le paladin s'avança dans la salle du trône. Les quelques mots soufflés par Wayard eurent un impact positif sur le jeune homme. Le templier serra les poings et, cette fois-ci, continua avec détermination vers le Roi.

Cependant, plus Druss s'avançait et plus l'impression écrasante, étouffante de n'être pas à la hauteur s'accentuait. En effet, le Roi était assez loin et la salle du trône était immense. A travers les yeux de cet homme à peine sorti de l'adolescence, le choc était compréhensible.
La pièce était longue, pas très large et bordée de deux rangées de colonnes disposées de part et d'autre de l'allée principale. Sur la droite, de hautes fenêtres à double battant étaient surmontées de vitraux. Leurs reflets sur le sol augmentait la somptuosité de la pièce. Le plafond était si haut que Corléone ne pouvait même pas y distinguer ce qu'il y était peint ou inscrit... Surement de hauts faits d'armes et de lointaines guerres passées, pensa Druss. Sur le mur en pierre se trouvant à gauche, des énormes tapisseries décoratives pendaient harmonieusement.

Le jeune homme n'avait jamais rien vu de tel et c'est avec les mains moites et le front ruisselant qu'il arriva à quelques mètres du trône. Sans même laisser le temps au souverain de dire quoique ce soit, Druss s'agenouilla et baissa la tête en signe de respect et de soumission.

« Tout d'abord, sa Majesté Agendorf, veuillez excuser les dommages que mon entrée a causé sur deux des membres de votre garde, j'en suis l'unique et seul responsable. Si vous deviez me punir pour ça, j'accepterais sans broncher n'importe quelle punition... »

Se relevant, l'humain remit sa chemise trop grande dans son pantalon rouge et boueux et continua après une grande inspiration. Ne pas laisser parler le Roi n'était pas très seyant mais s'il n'enchainait pas rapidement, Druss n'aurait jamais trouvé le courage de faire ce qu'il avait à faire.

« Majesté, je suis Druss Corléone, dernier de ma lignée, fit-il en baissant la tête. Mes ancêtres ont vécu une vie pieuse de templier et ce serait un honneur pour moi que de prendre leur suite. Ce serait également un honneur de mettre mon épée... Enfin ma future épée... au service de votre Majesté et d'Iridius. »

Relevant la tête, toute trace d'indécision ou de peur s'était effacée du visage du jeune homme. Ses traits étaient décidés et confiants. Son regard bleu trahissait cependant l'appréhension de la réponse du souverain de Tradiria...


HRP :

Désolé du temps de réponse, mais point de vue IRL ça a été un peu la folie ces temps-ci... J'essaierais tant que faire se peut de continuer ce RP d'introduction. J'aimerais être reconnu comme palouf nan mé ho ! :p

Sinon j'ai pris quelques libertés pour la description de la salle du trône... Dis moi Agen si j'ai abusé ou si je peux laisser le passage ^^