[Au revoir RP]Reste-il quelqu'un de bon ici ?

Cardus revenait d'une balade à Ertuen, s'approchant peu à peu de Tradiria il sentit les songes s'éveiller une fois de plus pour hanter son esprit. Il se voyait il y a quelque temps, vaillant, et peu plus tôt encore bravant le mal en l'honneur de la cité. A peine plus tard que cette époque, il se qualifiait d'ami fidèle.

Un moment d'arrêt, et les songes reprenaient le dessus.
La grande porte de Tradiria, vieille mais sereine, elle en a vu du passage, des pauvres, des riches, des marchands, des gens saouls... Et des batailles.
Je ne suis qu'un guerrier errant piégé par ma belle cité. Toi, Tradiria, je t'ai trop longtemps vue, j'ai passé trop de temps à aider ton forgeron dans ses tâches. Oh! Que j'aime la sagesse des armes. J'ai passé trop de temps à boire la bonne bière que tu nous sers et à jouer les gros durs dans ta taverne. J'ai passé trop de temps à aimer les gens que tu chéris et que tu portes dans ton cœur. Moi qui suis tellement lassé de toi, pardonne-moi.

Pourquoi dois-je absolument être là, la pendule à beaucoup tournée. Un sage de Tradiria que je suis, que j'étais ! Combien cela pourrait-il en faire rire : « Un quoi ? » répondraient-ils, c'était du passé, c'était ça, un sage.

Oh! une bonne place pour mes fesses.

Cardus porté par ses pensées venait d'entrer dans Tradiria. Il détacha et plia la cape de son plastron et la posa au pied d'une statue avant de s'asseoir dessus.

Qui sont ces braves engagés, de nouveaux généraux ? J'ai entendu dire qu'on avait un grand roi ! Comment cela a -t- il bien pu arriver ? Pourquoi ai-je lâché ma ligne de vie ?
On arrive tous si jeune à Tradiria, enfin presque. Mais cette terre d'aventure attire tellement de braves talentueux, tel que j'étais. Certains on même la chance d'être ici depuis le début, grâce au miracle de la vie, chez nous les fiers. J'ai eu tellement de bonheur, ici, que j'en suis devenu insensible, toutes ces belles choses se sont transformées en regrets, en avarice de ne pas en avoir mangé plus, conquis plus. Mais pourtant qu'elle est belle, ma vie !

Il y a en moi comme une envie de renaissance. Et comment était-ce, ailleurs, il y a si longtemps ? Les souvenirs de mon enfance sont majoritairement des souvenirs de travaux et de corvées. Mais j'ai une belle maison là-bas, la belle maison de ma famille et tout son marbre.

Cardus eut un pincement au cœur.

Il y des gens qui m'aiment et m'attendent, je n'ai jamais donné de nouvelles, je n'ai même plus mon fidèle voyageur du ciel pour leur porter rien qu'un mot.

Il tourna le regard vers une fontaine rayonnante de beauté, et songea fort voulant de tout son cœur que ses pensées vives et vibres dans les murs de Tradiria.

Tradiria, je t'aime, mais je m'en vais. Loin de tous le bonheur que tu procures et loin de ta protection. Je m'en vais là ou je suis né et là ou la vie n'est pas aussi belle qu'ici. Ce pèlerinage je l'espère me sera profitable, recréera en moi la jeunesse que j'ai perdu et cette soif du bonheur. Je viendrais te retrouver.

Cardus ce précipita vers sa loge près du palais de telle sorte qu'il en oublia sa cape auprès de la statue. Il commença à rassembler hâtivement la plupart de ses affaires jusqu'à ce qu'il s'arrête le regard posé sur son fourreau poussiéreux. Il sorti Karlys, resplendissante, comme toujours.

Quand je pense que j'aurais pu t'oublier. Ma belle lame.
Mais tu vas rester ici, car à mon retour à la maison je te forgerais une sœur, encore meilleure, et lorsque je reviendrais tu seras fier de voir le résultat. Tu as accompagnés mon aventure et je suis plein de reconnaissance envers toi, mais ta qualité peut servir à bien des guerriers. Je t'ai tellement lâchement abandonné, que ta présence je ne saurais l'assumer. Mais j'ai tellement peur de te donner à de mauvaises mains.

Cardus finit ses bagages et partit vers le palais de Tradiria. Il s'approcha d'un homme fort bien vêtu et lui agrippa l'épaule. Déboussolé, l'homme se retourna. Cardus ne lui laissa aucun temps.

« Reste-il quelqu'un de bon ici ? »

Les affaires du palais, importante certes mais étouffante à la longue. Agendorf avait besoin de prendre un peu d'air de changer d'air même, pas pour aller bien loin juste dans la ville se ballader, s'aerer les idées. Profitant d'une pause entre deux dossiers, le roi pris congé de son trône quelque instant, descandant les marches il partit par les entrées de service un garde ou autre lui demanderait quelque conseil ou autorisation diverses mais ce n'était pas le moment pour cela.

Arrivant sur la place de la ville, il se dirigeat vers la statue de Sunblade, 1er roi Paladin et celui qui à réussis à faire briller une lumièer plus qu'ordinaire sur ces terres, et un ami en or. Voir sa statue lui faisait du bien, il se rapellait ses objectifs lors de son accention au trône, mais au pied de la statue un objet trainait, qu'est-ce donc ? S'approchant il souleva un belle cape qui avait vue du pays, l'odeur qui s'en dégageait indiquait qu'elle appartient à un grand guerrier, mais qui pourrait délaisser sa cape ainsi ?

S'approchant d'un garde il lui demandait si il n'avait pas croisé un Paladin portant cette cape.

- Euh... , attendez un instant, il me semble avoir vu Sieur Cardus passer voici un petit instant avec cette cape.
- Sieur Cardus vous êtes sur ? Cela fait un moment que je ne l'ai plus vu dans la ville, vous ne sauriez pas par où il est partit ?
- Bah il me semble qu'il partit vers le Palais il n'y a pas si longtemps.

Remerciant le garde il se dirigeat vers la loge de Cardus, pour fêter son retour. Mais arrivé à sa porte il n'y trouva personne peut-être était-il déjà partit à la taverne pour retrouver des amis. Mais que faire de la cape, autant aller la déposer au palais, au moins il serait sur de le voir lorsqu'il viendrait chercher sa cape. Voyant les escaliers d'entrée au loins, il vit une drôle de scène un Paladin agrippait un marchand de passage qui semblait déboussolé et pret à appeler la garde. S'approchant dans le dos de l'inconnus il pris sa voix la plus impressionnante :

- Que voulez-vous, laissez ce marchand tranquille ou vous aurez affaire à moi.

Le marchand s'exclama,
« Gaaar »

Cardus mis promptement sa main sur la bouche du marchand de telle manière à couper sa voix,
« Ne cris pas Baptiste, je ne t'avais pas reconnu. »

Puis une voix rauque surgit,
Agendorf « Que voulez-vous, laissez ce marchand tranquille ou vous aurez affaire à moi. »

Cardus lâcha l'homme et ne perdu pas plus de temps pour répondre à cet appel,
« Pardonnez-moi ce manque de tenu, j'ai pris mon ami fort bien vêtu pour un personnage de la cour. À ce propos, Baptiste, je te dois aussi des excuses. »

Baptiste - Mon cœur est encore palpitant, j'ai cru que tu t'apprêtais à t'emparer de ma marchandise, en usant de la force.

Cardus - Ce n'était pas mon intention, tu peux conserver ta peur pour un autre jour. Quels beaux habits ! Je vois que ta petite entreprise porte ses fruits.

Baptiste - Quand on vend de bonnes choses, on reçoit de bonnes choses, c'est ma devise. »

Cardus invita son vieil ami de boisson à reprendre son travail.
Une dizaine de secondes suffirent pour ramener les esprits au repos.

Cardus « J'apprécie de te revoir. Quelle nouvelle m'apportes-tu mon cher Agendorf ? Je ne pensais pas que la recherche d'un personnage de la cour me mènerait à ta sagesse. Je suis venu jusque ici accomplir ma dernière quête, fortement modeste, celle d'offrir un objet qui m'est cher, Karlys.

Agendorf - Partirais-tu ?

Cardus - J'ai gardé quelques sous et donné ma bourse à la tirelire du Palais, j'ai remplis un petit cabas avec mes plus beaux vêtements, j'ai emporté quelques souvenirs, et en effet, j'ai prévenu de mon départ afin que ma loge soit alloué à un autre. Je ne suis plus qu'un ectoplasme dans cette cité. Je ne ressens plus de bonheur à vivre ici. Je faiblis de jour en jour rien qu'au fait de penser que je suis encore ici. Je pars retrouver le foyer de ma famille. Je recherche ma source de paix, je mets là-bas toutes mes espérances.

Je pense que cela fait longtemps que je souhaite m'en aller, mais ce sentiment n'était jusque là pas assez fort pour être écouté.
Dis-moi, si tu gardes une certaine estime de mon piètre personnage, peux-tu me rendre un service ? Celui d'apporter mon épée au roi, pour que sa modeste contribution puisse permettre aux paladins d'avoir la force de valoir ce que de droit ils réclament, la justice.

Le ferais-tu ? »

Cardus sortit une nouvelle fois Karlys de son fourreau et la présenta à Agendorf.

Posant ses mains sur la lame de Cardus, il sourit :

"Tu as même du mal à te tenir au courant des nouvelles de la cité, si tu veux remettre ton arme au roi tu n'as qu'à me la transmettre je suis le nouveau souverain du peuple Paladin."

Devant les grands yeux ébahi de Cardus et son air désolé de ne pas le savoir pret à s'excuser, Agendorf sourit encore plus :

"Ne change pas ton attitude pour autant le titre à peut être changer , mais l'homme est resté le même. L'estime que je te porte est la même que celle de tout les Paladins et alliés très élevée. Tant qu'ils se battent ou montre un signe d'attachement à Linua.

Si ton souhait est de rentrer dans ta famille, je ne puis t'en empêcher."

Puis soulevant Karlys des mains du Paladin, il admirait la beauté de son éclat :

"Ne t'en fait pas, ton souhait sera excausé et ton arme transmit à qui de droit pour la défense de la justice Paladine.
Mais est-tu pressé de partire ou je peux t'offrire une bière à la taverne avant ?"

Le sourire d'Agendorf calma la détresse dans laquelle Cardus c'était embourbé, il se concentra sur le présent :

« Je commets un affront, et c'est toi qui paye les bières ? ça me va, mais je paye une deuxième tournée ! Pour ta nouvelle place, je suis bien heureux, on ne m'a pas menti quand on m'a dit qu'on avait un bon roi. Je te remercie de t'occuper de ma lame. Allez, à toi l'honneur d'entamer la marche. »

Cardus et Agendorf passèrent quelques heures de boissons et de discussion dans la taverne de Tradiria. Et après la distribution de quelques « au revoir » chaleureux, Cardus traversa l'horizon en direction de son berceau.








HRP: À plus les gens et bonne route Mon retour n'est pas prévu, mais je sais déjà que si je repasse ce ne sera pas Cardus. Merci à toi Agendy pour ta participation.

Gloire, Justice et Bravoure bande de paloufs .