Digonnet est un monde ou chaque destinée, même banale, engendre un pas important de l’avenir. Il s’agit d’un monde ou nombre d’entre nous ne trouverait pas ça place. Peut être est ce parce qu’il s’agit d’un monde trop différent du notre ? Ou au contraire, trop proche du notre … ?
L’ « Hommes » (vous comprendrez plus tard pourquoi ces guillemets sont si capitales) de ce monde sont resté très attachés à la terre qui leur a était donnée et à ses mystères. Les mystères de Digonnet sont nombre. Je ne peux vous conter toute les « Quêtes Irrésolues » ou encore les exploits des « Héros Mythiques » de part leur nombre mais aussi par la difficulté de trouver des documents se recoupant quand ceux-ci existent. Quoiqu’il en soit le mystère qui nous surprendrait le plus serait celui que nous bêtiserions (à tort !) la magie. Il fut un temps très reculé ou chaque homme de Digonnet pouvait commander aux éléments. Mais cette maîtrise des énergies terrestre (Digonniene ?) évolue sans cesse, conduisant le monde à son apogée ou au seuil de la destruction. Oui seulement le seuil, car il y eut toujours des « Hommes » pour empêcher cette destruction et c’est l’histoire de tous ces hommes (façon de parler !) que je vais vous narrez.
S’il est clair que de faire la liste exhaustive et de narrez toute les histoires d’un monde est impossible (m’est impossible ?) il tout de même possible d’expliquer sous forme d’histoire ou de récit historique la genèse des peuples majeurs de ce monde fascinant.
Prologue : I Les Paladins.
Ce livre traite dans une large mesure des paladins, et le lecteur découvrira au fil des pages toute leur histoire. Les Paladins ne sont pas ceux qui ont fait la genèse de Digonnet, mais leur histoire mérite d’être racontée, elle doit être racontée. Si vous désirez savoir d’où viennent les Paladins, je vous conseille vivement la lecture de La Genèse de tout un monde par Uraüs, moine guerrier et archiviste des contrées du temps arrêté (Heraltia après l’apparition des légions de N’Gull l’Héralien).
La présente histoire à pour origine le dernier chapitre de La Genèse de tout un monde : Une nouvelle ère, un nouveau peuple. Mais maints lecteur ne connaissent pas cette œuvre (il est vrai peu accessible puisque rare et rédiger pour moitié en heralien de souche pour l’autre en androsien erratique…) je m’en vais donc vous conter ce que les dernières pages décrivent.
« Alors que le Ragnarörk (mot en ancien Slave, littéralement : le festin des puissant i.e la fin du monde) de ce monde avait failli s’achever, les alexandrins et les slaves avaient unis leur force pour repousser les armées de Ninord. Après une batail inscrite à jamais dans le territoire des Bas-Slave, les vainqueurs allèrent repeupler le reste du monde connu de Digonnet. Le mélange des races, Slave, Alexandrin ainsi que les derniers nain qui avaient survécu aux massacres des leur à Tron-Jeimme donnèrent naissance à des êtres dotés de la puissance des Slaves, de la magie des Alexandrins et de l’opiniâtreté des Nains. » Les caractères des nains et des Slaves disparurent au fil des générations laissant enfin la place aux hommes tels que vous et moi… A la différence « infime» prés que certain d’entre eux pouvaient utiliser la magie. Ces hommes étaient appelés les Paladins.
Les Paladins aimaient la paix, la bonne terre cultivée, les héros aux quêtes épiques mais surtout ils aimaient bâtir. Ainsi les premiers Paladins furent surnommés les bâtisseurs et d’immenses citées virent le jour, d’autre comme la citée/temple de la Foudre (rebaptiser à l’achèvement des travaux Lurhilis) furent agrandies et transformées en une œuvre architecturale colossale et magnifique à l’abri des dégâts du temps. Lurhilis était un symbole d’unité entre tous les peuples et plus particulièrement au sein des Paladins.
Voilà pour ce que racontent les dernières lignes du livre d’Uraüs. Il ajoute également que le travail des Paladins avait mis en place les fondations d’une paix indestructible. Uraüs mourut environ 15 ans après avoir achevé son œuvre, son bel espoir partit avec lui.
Il est dit plus haut que les Paladins aimaient les quêtes, mais il en est une qu’il aurait préféraient pouvoir oublier…
Nikof était un Paladin jeune et talentueux. Son père était un honnéte forgeron d’un petit village des Terres des Hommes. Enfant, Nikof pensait adopter le métier de son père car quelque chose l’intriguait dans ce métier. Mais était-ce la chaleur de la forge, le don de son père pour faire plier plus facilement le métal de son regard, l’art de faire de belle chose ou encore imaginer les folles aventures des guerriers et héros venues chercher leur prochaine arme chez un maitre forgeron pour aller terrasser de puissants ennemies fourbes et monstrueusement puissant ? La réponse vint assez rapidement. Vers l’âge de 13 ans le jeune garçon confectionna sa première lame qu’il greffa dans une belle poignet faite d’une essence de bois des elfes rendant l’arme légère puis il ajouta une garde plus esthétique que fonctionnelle. L’arme était une belle œuvre de ferronnerie mais Nikof ne voulait pas la laissée se ternir par la poussière accumulé au dessus de l’âtre au fil des années. Ainsi plein de courage et de candeur Nikof partie affronter les Marais de l’Eternel Agonie, lieu de villégiature de toute les créatures les plus enchanteresques du coin à en croire les autres garnements de son âge…
Il n’y trouva ni dragons ni krakens mais juste une nature hostile et quelques trésors d’enfants qui lui servirent de preuves pour ses exploits. Narrant ses exploits aux clients de son père quelques fidèles lui enseignèrent les armes et Nikof se révéla être un fin bretteur. Dés ses 16 ans révolues Nikof décida qu’il était temps de choisir ce que serait ça vie. Il n’avait développé aucun don pour ordonner au métal ni un autre élement mais sa maitrise de l’épée batarde le destinait à un grand avenir en temps que Héros du peuple au service des quêtes. Un seul problème à cette perspective d’avenir, il faut avoir une quête à accomplir…
Convaincu d’avoir un destin à accomplir il partie sur les routes de l’Ile pour en connaitre toutes les forêts, tous les marais et toutes ses collines. En à peine 7 ans Nikof avait parcouru toute l’Ile traversant chaque pays, apprenant de chaque être mais jamais il ne trouva la quête pour laquelle le destin l’avait choisit. Revenant piteusement chez son père, il espéra pouvoir oublié qu’un jour il avait rêvé de grandes aventures et de gloire. Mais son père n’était plus, assassiné par un client refusant de payer selon les villageois. Nikof se voulu se mettre en quête de vengeance mais aucun villageois ne put lui donner le signalement de l’assassin de son père. Ecœuré par ce que le destin avait prédit pour lui sur l’Ile il se mit en tête de traverser la mer-fleuve pour rencontrer son destin sur le continent, au moins dix fois plus grand que l’Ile et au moins 1000 fois plus dangereux car les monstres imaginaires de son enfance ont vie ici. Ces terres sont tantôt gelée 12 mois par ans tantôt a chaleur vous y tue, seul la partie centrale de ces terres y est habitable par les hommes et uniquement en deux endroit : le temple de Lurhilis et la citadelle Slave de Heindra.
Nikof parcourra des centaines de kilomètres sur tout le continent puis un jour par folie ou par ignorance il entrât dans les Labyrinthe de Vendrik, dernier refuge des fafnirs les dragons noir quasi immortels de Ninord. Un premier pas vers la légende le fit sortir de cet enfer après 6 jours. Ses yeux étaient blanc strié de rouges, Nikof ne supporté plus la lumière du jour. Fou ou presque il erra durant 2 jours après quoi une chance inouï voulu qu’un mage blanc de Lurhilis le découvre agonisant. Le mage tenta tout son possible pour le sauver mais les blessures du paladin étaient bien trop profondes, dans son cœur comme dans son âme. Dans un dernier souffle d’agonie Nikof saisi le bras du mage bienveillant mais une chose inattendue se produisit. Nikof, qui n’avait jamais montré le moindre don pour la magie, se mit à en faire usage. Il absorber toute la vie qui émanait du mage le faisant passer de jeune homme sortie d’étude à poussière balayé par le vent.
Après cette expérience Nikof fut transformé, il ne vivait plus que pour obtenir plus de pouvoir, pour se venger des fafnirs, pour venger son père, pour se venger du destin qui la un jour amener à croire qu’il était fait pour de grandes choses. Et ses souhaits furent exaucés ! Après une nouvelle errance d’un mois il découvrit une des choses les moins communes qui soit même sur Digonnet : l’une des forges des Dieux. La scène était pour le moins surréaliste quand une voix caverneuse résonna : « Je peux lire en toi comme dans un livre Nikof et ce que je voix et plutôt sombre… » Nikof n’osa aucun mot « Je suis le dieu Pluton, l’unique être capable de forger l’arme qui comblera le trou laissé par l’arrogance et la haine dans ton âme ! Me comprends tu mortel ? » Nikof avait parfaitement saisi, Plus de Pouvoir, le Pouvoir offert par un Dieu ! « OUI !» répondit prestement Nikof. « Grâce à moi tu pourras régner sur tout Digonnet, accomplir tout ce que tu veux et tu ne me devras rien une fois l’arme forgé…mais… la vue est un don bien utile pour forger qu’en penses tu ? Un aveugle comme moi ne peut rien faire… Donne-moi un œil ! » Nikof, ayant appris l’horreur de cette infirmité face au fafnirs se proposa de forger lui-même cette arme mais la réponse du dieu aveugle fut cuisante. «Sot, donne moi cet œil et prend ma puissance ! » Les yeux de Nikof le brulèrent comme jamais, il n’avait jamais senti pareil douleur ni pareil extase de ressentir tant de pouvoir déferler en lui comme comme une cascade intarissable. Après ce qui sembla une éternité, les brulures cessèrent, de nouveaux yeux avaient remplacé non seulment l’œil arraché mais aussi son œil restant, ils étaient gris aux pupilles plus noires que la mort. L’enfant et l’homme qu’était Nikof n’était plus, il ne restait qu’un être dominé par un seul but dominer le monde entier. « Qui est tu ? » demanda Pluton. « Je suis Digonet !» La présence du dieu s’évanoui et une épée batarde tomba du ciel s’enfonçant assez dans la roche pour y restait planté. Son aucune difficulté Digonet l’arracha de son socle et lu l’inscription encore rouge sur la garde : « Scheer-rer »
Digonet se mit en route vers les terres de Hell-galls ou il rallia à sa cause les mages noirs adeptes de la destruction. Son premier but était de détruire les fafnirs du labyrinthe de Vendrik, il y retourna et laissa éclater sa colère. Mais au premier usage de son arme il ressentit la présence de son ancien lui, Nikof comme emprisonnait dans son arme. Il alla alors immédiatement à Lurhilis pour y demander conseil. Les moines et les mages l’étudièrent lui et son arme et pour seul conclusion ils le jetèrent dehors car son âme ne pouvait être sauvée. Mais attiré par la puissante magie que les mages percevaient au travers de Scheer-rer ils ne purent se débarrassé de l’objet. Fou de rage Digonet sentit son œil brulé, il devait reprendre son arme. Il détruit les immenses porte du temple par sa seul volonté et hurla le nom de son arme si durement acquis. L’arme réapparut dans sa main et Digonet commença à massacrer chaque habitant de la cité temple. Une fois la dernière âme avalé par la lame Digonet éclata de rire et compris le vrai pouvoir de son arme. Emprisonné les âmes ou plutôt les forces et connaissance de tous les ennemis dont elle ôte la vie pour les redonner à son maitre. Amuser par la puissance qu’il avait récemment acquise il laissa un message à qui découvrirait ce massacre. Il fit voler une pile de cadavre dans les aires et s’en servit pour écrire en langue profane sur les murs du temple : « Ainsi commence mon règne de et par Digonet ».
Digonet retourna voir les mages noirs et les tua tous pour encore accroitre ses forces mais son appétit était loin d’être comblé. Il partit pour Xiuthecultie, la citadelle du feu de Ninord. Il pensait pouvoir acquérir la puissance du maître du feu et c’est en effet ce qu’il se passa. Toutefois il n’avait pas prévue que la puissance de Darkane serait si grande qu’elle prendrait le dessus sur toutes les autres. Scheer-rer en devint brulante obligeant Digonet à la lâcher un instant. L’arme se transformait ! Elle devint Makilla le sceptre de la destruction, l’annonciateur d’apocalypse. Mais ce que Digonet n’avait pas non plus prévue c’est que le maître du feu avait un don capable d’obliger toute les créatures des terres de Ninord à lui obéir et que lui, Digonet avait hérité de ce pouvoir.
Digonet mis sur pied une armée gigantesque et attaqua les slaves et les alexandrins a sa poursuites pour le massacre de Lurhilis. Après plusieurs jours d’une guerre particulièrement meurtrière et malgré la puissance de Digonet les armées de Ninord furent mises à mal. Mais Digonet survécu…
L’Ile ne fut pas atteinte par la guerre, mais elle entraina la chute du royaume d’Alexandrie, l’exil des Slaves dans leur cité forteresse de Moss-kou et surtout de la fin de la magie sur Digonet.
Sans l’impressionnante puissance des Slaves et la magieet la justice des Alexandrins, conflits et famines sont apparus sur l’Ile. Les grandes villes n’étaient plus que le théâtre de coup d’état successif, les villages s’organisaient en tribu : l’unité paladine disparaissait. Tout ce que les Paladins chérissaient disparut dans les flammes qu’eux-mêmes avait allumés.
C’est ainsi qu’après un âge florissant vint un âge sombre don personne ne pouvait prédire la fin.
Dim 5 Déc - 19:33